Que faire face à une association qui s'apparente à une secte ?

Une secte se caractérise par une qui porte à l' d'une personne. La secte cherche à isoler, désociabiliser, endoctriner, déresponsabiliser une personne pour la pousser à une perte d'autonomie ou encore une perte financière. Les de ces agissements (membres, anciens membres ou famille de ces derniers) peuvent . Nous vous présentons les informations à connaître. emprise mentale atteinte équilibre moral, sanitaire, financier et familial victimes engager différentes actions

Pour obtenir des renseignements sur une association qui vous semble présenter une dérive sectaire, vous pouvez suivre les étapes suivantes :

  •  : vous pouvez consulter les documents officiels de l’association (statuts, comptes rendus d’assemblée générale, bilans financiers). Rechercher les informations disponibles concernant cette association

  • Vous informer sur les  : la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) met à disposition des guides et des fiches pratiques pour mieux identifier ces indices. indices facilitant la caractérisation d'un risque de dérive sectaire

  • pour connaître son avis sur cette association en particulier : la Miviludes centralise les signalements et peut évaluer si une association présente des caractéristiques de dérive sectaire. Interroger la Miviludes

  • Consultez les ressources spécialisées de la Miviludes, qui incluent les analyses réalisées dans le cadre de l’Observatoire national des dérives sectaires. Cet observatoire collecte et examine les signalements à l’échelle nationale, propose des solutions adaptées aux situations identifiées, et publie des rapports annuels offrant une vue d’ensemble des problématiques sectaires en France. Vous pouvez accéder à ces publications pour mieux comprendre les phénomènes liés aux dérives sectaires.

  • Après avoir recueilli certaines informations sur l'association, vous pouvez informer les instances suivantes :

    • Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes)

    • Professionnel et/ou association d'aides aux victimes

    • Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation (Cnapr)

    • Administration de l'État

    • Commissariat de police ou gendarmerie (pour faire un signalement ou déposer plainte).

    Vous souhaitez informer la Miviludes de l'existence ou d'un risque de dérive sectaire pour qu'une aide vous soit apportée ou pour être orienté dans vos démarches :

    Services en ligne et formulaires

    Vous pouvez également contacter les correspondants locaux de la Miviludes au sein des administrations régionales ou départementales.

    Où s'informer ?

    Les courriers aux correspondants locaux de la Miviludes au sein des administrations régionales ou départementales, et aux professionnels sont à adresser à M. ou Mme le correspondant Dérives sectaires du service ou de l'organisme concerné.

    Vous pouvez également contacter les professionnels de santé (conseils départementaux de l'ordre des médecins, des pharmaciens,...) ou les . associations de victimes de dérives sectaires

    Ces différents interlocuteurs peuvent vous apporter de l'aide et des informations.

    Si vous êtes confronté à l'engagement radical d'un proche, vous pouvez contacter le Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation (Cnapr).

    Où s'informer ?

    Services en ligne et formulaires

    Vous pouvez également vous adresser par courrier au rectorat, à l’agence régionale de santé, à la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS).

    Où s'informer ?

    • Rectorat
      Ministère chargé de l'éducation

    Où s'informer ?

    Vous pouvez vous rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie dès qu'une est commise. infraction

    Il peut en être ainsi, par exemple, en cas d', d', d', de . escroquerie abus de confiance abus sexuel sur mineur maltraitance de personne âgée

    Vous pouvez aussi porter plainte pour , si aucune infraction spécifique à des dérives sectaires ne peut être invoquée. abus de faiblesse

    Votre plainte doit être dirigée contre l'association (et ses membres auteurs des infractions) pour que puisse être engagée sa . responsabilité pénale comme personne morale

    Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

    Où s'informer ?

    Où s'informer ?

    La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

    Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

    Services en ligne et formulaires

    Services en ligne et formulaires

    Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au . tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction

    Où s'informer ?

    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

    • Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

    • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

    Services en ligne et formulaires

    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.

    Dans tous les cas, dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte. un récépissé vous est remis

    La présence d'un avocat pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu'au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l'assistance d'un avocat si vous le souhaitez. n'est pas obligatoire

    Connaître les infractions spécifiques liées aux dérives sectaires et sanctions

    Les infractions spécifiques aux dérives sectaires incluent les situations suivantes :

    • Le placement ou le maintien d'une personne dans un état de sujétion (c'est-à-dire le fait d'être obligé de faire quelque chose ou d'être sous l'autorité de quelqu'un) psychologique ou physique Cette infraction est punie de 3 ans d'emprisonnement et de d'amende (peines aggravées à 5 ans et si la victime est un mineur). 375 000 € 750 000 €

    • L'abus frauduleux de l'état de sujétion pour provoquer un acte ou une abstention gravement préjudiciable. Cette infraction est punie de 3 ans d'emprisonnement et de d'amende (peines aggravées à 5 ans et si la victime est un mineur). 375 000 € 750 000 €

    • La provocation à l'abandon de soins médicaux. Cette infraction est punie d'1 an d'emprisonnement et de d'amende (portées à 3 ans et si cette provocation est suivie d'effet). 30 000 € 45 000 €

    • L'utilisation de moyens numériques pour commettre ces infractions, aggravant les peines jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et d'amende. 750 000 €

    Les services départementaux de l'aide sociale à l'enfance (Ase) sont chargés du recueil et du traitement des informations préoccupantes concernant les mineurs en danger ou qui risquent de l'être.

    Où s'informer ?

    Après avoir évalué la situation, le service de l'Ase peut saisir le procureur de la République si ses actions se sont révélées inefficaces pour remédier à la situation de danger du mineur.

    Les adultes et les mineurs confrontés ou préoccupés par une situation de risque et de danger peuvent effectuer un signalement au service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger (SNATED). Ce service est communément appelé . Allô Enfance Maltraitée

    Les informations préoccupantes sont transmises au service du département concerné.

    Où s'informer ?

    Le peut agir quand la santé, la sécurité ou la moralité d'un mineur sont en danger. juge des enfants

    Il peut aussi être fait appel au juge des enfants si les conditions d'éducation ou de développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises.

    L'intervention du juge peut être demandée par l'un des 2 parents ou les 2 conjointement ou la personne ou le service à qui l'enfant a été confié ou le tuteur légal ou le mineur lui-même.

    Face à une situation où un mineur pourrait être exposé à une dérive sectaire, les autorités administratives et éducatives peuvent agir pour garantir la sécurité et le bien-être de l’enfant. Elle disposent de différents moyens :

    • Les services départementaux, en coordination avec les préfets, peuvent ordonner une enquête administrative pour vérifier l’environnement dans lequel évolue le mineur. Cette enquête peut également inclure des visites inopinées dans les structures ou les communautés impliquées.

    • Si le mineur est scolarisé à domicile ou dans une structure associative soupçonnée de dérives sectaires, un contrôle pédagogique renforcé peut être demandé. Les inspecteurs de l'éducation nationale veilleront à ce que le droit à l’éducation soit respecté.

    • Lorsque la dérive sectaire inclut une exposition à des contenus en ligne manipulatoires, les autorités peuvent signaler ces contenus aux plateformes numériques pour suppression et prendre des mesures de sensibilisation au sein des établissements scolaires.

    • En collaboration avec les professionnels de santé, un suivi psychologique du mineur peut être organisé pour évaluer les impacts des pratiques sectaires et lui offrir un soutien adapté.

    Où s'informer ?

    Services en ligne et formulaires

    Pour en savoir plus

    Mise à jour le F31654

    Cette rubrique est réalisée en partenariat avec www.service-public.fr

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