Le Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire, à travers deux groupes de travail, a entamé des réflexions autour de deux enjeux : la construction d’une stratégie de développement de l’ESS et le soutien à l’innovation sociale.
Un nouveau groupe de travail sera constitué. Il traitera des problématiques proprement associatives, en particulier la reconnaissance de l’engagement bénévole.
Le Gouvernement et les parties prenantes entendent ainsi élaborer des mesures concrètes et ambitieuses autour de trois enjeux principaux :
- Mettre en oeuvre une politique renouvelée de soutien, d’appui et d’accompagnement des associations afin qu’elles puissent mieux répondre aux mutations qui les touchent ;
- Mieux soutenir le développement des activités d’utilité sociale portées par les associations ;
- Mieux reconnaître le bénévolat et développer une société de l’engagement.
Une restitution de ces travaux communs sera réalisée au mois de janvier 2018, à l’attention de M. le Premier ministre. Le Haut Conseil à la Vie Associative (HCVA) émettra un avis sur l’ensemble des propositions formulées.
La Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) du ministère de l’éducation nationale ainsi que les services du Haut-commissaire à l’économie sociale et solidaire élaboreront à partir de ces éléments une stratégie, en lien étroit avec les parties-prenantes impliquées
depuis le début des travaux.
Cette stratégie pour la vie associative et l’économie sociale et solidaire sera présentée à l’occasion d’une grande conférence nationale et adoptée en Conseil des ministres avant la fin du mois d’avril 2018.
Dans le droit fil de la Charte des engagements réciproques entre les pouvoirs publics et les associations, conclue le 1er juillet 2001, le Gouvernement réaffirme, par sa démarche, sa volonté de construire avec les associations une relation partenariale, équilibrée, et respectueuse de leur autonomie.
L’ensemble des mesures proposées devront traduire ce souci d’approfondir la démarche de dialogue civil, par la co-construction. La Charte devra en particulier être déclinée, secteur par secteur, par les ministères concernés. La dynamique territoriale sera également relancée et accompagnée. Si les partenaires en conviennent, la Charte elle-même pourra être amendée pour prendre acte d’une ambition renouvelée et partagée sous la forme d’un nouveau contrat.
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